mai 11, 2017 · Non classé

Le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, et le directeur général de la police, Jean-Marc Falcone, célèbrent leur mémoire ce jeudi, à Neuilly-sur-Seine. Pas moins de 37 fonctionnaires ont perdu la vie en mission depuis 2007. À l’occasion de la commémoration des policiers morts pour la France, le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, et le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, rendent ce jeudi un hommage solennel à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) tandis que des cérémonies ont lieu toute la journée dans chacune des préfectures de France. Cette année, ce devoir de mémoire se déroule dans un contexte lourd. En effet, la mort de Xavier Jugelé, capitaine de police assassiné le 20 avril dernier sur les Champs-Élysées lors d’un attentat revendiqué par Daech, a provoqué une nouvelle onde de choc dans une institution qui a déjà payé un très lourd tribut sur l’autel du terrorisme. Elle a fait replonger toute une profession dans la douleur provoquée par le meurtre barbare de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, couple de policiers tué à l’arme blanche le 13 juin 2016 à leur domicile de Magnanville (Yvelines). Ce décès rappelle aussi les attentats qui ont coûté, le 7 janvier 2015, la vie à Ahmed Merabet, un policier affecté au commissariat du XIe arrondissement de Paris et achevé au sol par les frères Kouachi, ainsi qu’à Franck Brinsolaro, ce brigadier chargé de la protection du dessinateur Charb et décédé lui aussi lors de l’attaque de Charlie Hebdo. Leur mort emblématique marque un tournant. «L’attentat de Charlie nous a fait basculer dans un terrorisme barbare et sanglant, confie au Figaro Philippe, commandant de police à Marseille, le frère de Frank Brinsolaro. Ce jour-là, les tueurs ont repoussé toutes les limites dans leur volonté de saper les valeurs de la République, sans aucune considération de ce qu’elle a de plus noble, à savoir notamment la solidarité et la liberté».

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