mars 8, 2018 · Non classé

Au niveau mondial, les hommes sont presque trois fois plus susceptibles que les femmes de faire usage de drogues illicites, tandis que celles-ci sont plus susceptibles qu’eux de faire usage d’opioïdes de prescription et de tranquillisants. Si les troubles liés à l’usage de drogues sont plus couramment observés chez les hommes, la prévalence de cet usage chez les femmes connaît une augmentation depuis une vingtaine d’années, notamment dans certains pays à revenu élevé. En outre, une fois que les femmes commencent leur consommation, la dépendance se développe beaucoup plus rapidement chez elles que chez les hommes. Il est important de noter que très peu de femmes en situation de dépendance ont accès à des services de traitement. Un tiers des usagers de drogues sont des femmes, tandis qu’elles ne représentent qu’un cinquième des personnes qui bénéficient d’un traitement. La stigmatisation est le principal obstacle à la recherche d’un traitement. Bien que moins de femmes que d’hommes consomment des drogues, les conséquences en matière de santé publique des troubles liés à cette consommation chez les femmes sont considérables et appellent le recours à des services de traitement adaptés aux besoins de celles-ci. Il faut notamment régler les questions de l’aide à la garde des enfants, de la santé en matière de sexualité, de grossesse et de procréation, de la comorbidité psychiatrique, des violences physiques et sexuelles, du travail du sexe et du logement. L’OMS a élaboré des principes directeurs relatifs à la gestion de l’usage de drogues pendant la grossesse. L’OICS a porté une attention particulière à la question des femmes et des drogues au chapitre premier de son rapport annuel pour 2016.

Written by


Comments are closed.