Quand j’étais jeune, je suis vite tombé dans la marmite des jeux vidéo. Comme beaucoup d’enfants dans les années 80, j’ai eu une Mega drive, et passé des après-midi entières sur Mickey, Michael ou Sonic. Et cette passion m’a collé aux basques pendant longtemps : j’ai continué avec la Nintendo 64, puis avec la PS1. Puis j’ai trouvé un travail, j’ai eu des gamins, et j’ai arrêté de jouer. Par manque de temps, tout simplement. Mais la semaine dernière, l’on m’a offert l’occasion de raviver cette vieille étincelle. J’ai en effet suivi un incentive à Marseille où l’on m’a proposé une animation résolument inhabituelle : une partie de jeux vidéo. Et même si mes collègues et moi avons eu droit à pas mal d’animations pendant ce séjour, c’est incontestablement celle-là qui nous a le plus éclatés. D’entrée de jeu, j’ai été frappé par la progression technique du secteur : la qualité d’image de la PS1 est bien loin ! Dire que je trouvais le premier Metal Gear bluffant de réalisme ! Avec les jeux actuels, on a quasiment le sentiment de regarder un film. C’est carrément incroyable. D’ailleurs, certains passages sont tellement bien faits que l’on ne relève plus la moindre différence avec un film. Mais le souci du détail n’est pas ce qui m’a le plus surpris, en définitive. J’ai par dessus tout été émerveillé (et un peu déconcerté, au début) en découvrant la frénésie des jeux contemporains. Tout va à 200 à l’heure, et on n’a pas une seconde pour se reposer. D’autant que les jeux nous permettent de nous confronter à d’autres joueurs, et l’on n’a plus uniquement à faire à des IA très limitées. La difficulté s’en ressent donc d’autant. Mais cela contribue à rendre les jeux d’autant plus plaisants, au fond. En guise de bonus, je vous invite à consulter le site de l’agence qui a arrangé cet incentive, si vous voulez vous faire votre propre idée sur cette soirée hors norme ! J’ai vraiment trouvé cette idée d’animation fantastique ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité incentive à Marseille.
Un bon moyen d’étudier les relations existant entre notre comportement et les capacités de régénération de la Terre consiste à calculer l’Empreinte écologique. Cet indicateur mesure la demande humaine et l’aptitude de la planète à fournir des ressources renouvelables. À l’heure actuelle, l’humanité exploite les capacités de régénération de 1,6 Terre pour se procurer les biens et services qu’elle consomme chaque année. Il convient d’ajouter que l’Empreinte écologique des pays où les revenus sont élevés est de très loin supérieure à celle des pays où les revenus sont moyens ou bas (Global Footprint Network, 2016). Les habitudes de consommation des pays du Nord ont pour corollaire une demande démesurée en ressources terrestres renouvelables, le plus souvent au détriment des populations et des écosystèmes des autres régions du globe. Si les tendances actuelles se poursuivent, les modes de consommation et de production non soutenables vont probablement se diffuser parallèlement à la croissance démographique et économique. La croissance de l’Empreinte écologique, le dépassement des limites planétaires et l’érosion de la biodiversité trouvent leur origine dans les défaillances inhérentes aux systèmes de production, de consommation, de financement et de gouvernance qui prédominent actuellement. Les comportements conduisant à ces modèles prépondérants sont entièrement déterminés par la façon dont les sociétés consuméristes sont organisées et maintenues en place par les règles et les structures sous-jacentes que sont les valeurs, les normes sociales, les législations et les politiques régissant les choix quotidiens des individus (p. ex., Steinberg, 2015). Les éléments structurels de ces systèmes, tels que le produit intérieur brut (PIB) pour mesurer le bien-être, la recherche d’une croissance économique infinie sur une planète finie, la priorité donnée par la plupart des modèles économiques et politiques au profit à court terme au détriment du long terme, de même que l’externalisation des coûts écologiques et sociaux, encouragent tout à la fois individus, entreprises et gouvernements à opter pour des choix qui ne sont pas soutenables. Les impacts se font souvent sentir bien au-delà des frontières des pays dans lesquelles ces décisions sont prises. C’est pourquoi, les liens entre les facteurs, les causes profondes et les phénomènes planétaires comme l’érosion de la biodiversité sont généralement difficiles à appréhender.