juillet 22, 2020 · Non classé

Récemment, j’ai réalisé un rêve de gosse à l’occasion d’un baptême de chute libre à Poitiers. Je ne m’y étais encore jamais essayé, et j’ai avant tout été troublé par l’intensité de cette journée. J’avais lu de nombreux témoignages à gauche et à droite pour savoir dans quoi je me lançais, mais la réalité s’est révélée bien plus intense. une poignée de secondes. Cela fait donc cher la seconde, vu le prix du saut. Mais l’expérience commence en fait bien avant la chute libre. Ca survient dès le réveil, lorsqu’on sort du sommeil et qu’on se fait cette réflexion : « aujourd’hui, je vais sauter depuis un avion, saut en parachute et confier à ma survie à un morceau de tissu devra me maintenir en vie ». Et je peux vous dire que ça altère la manière d’envisager la journée ! Le détail le plus insignifiant prend un sens particulier. Une phrase aussi innocente que « Reviens entier, chéri » suffit à augmenter le rythme cardiaque. Je me suis rendu à l’aéroclub, où j’ai retrouvé les autres participants, et surtout les moniteurs qui allaient nous accompagner. Puis on a eu droit au briefing, nous démontrant pourquoi un petit rectangle de tissu était censé nous permettre de nous en sortir. Après ça, les choses se sont corsées. Tout équipés nous avons rejoint l’appareil. J’ai eu une brusque montée de stress. Je prends souvent l’avion, mais les petits appareils, j’ai plus de mal. On s’est serrés du mieux possible dans la cabine et on a décollé. Tandis que nous nous rapprochons du moment fatidique, je ne cesse de fixer la portepar laquelle je suis censé sauter :un pauvre rideau transparent rivé par quelques boutons pressions. Tout à coup, la porte s’ouvre : le premier tandem va sauter. Je croise le regard du candidat. Terrifié. Une seconde après, il a basculé dans le vide. Mon tour est venu. Je prends position, repense aux recommandations, et me retrouve l’instant d’après à regarder le paysage quatre kilomètres plus bas. La scène a quelque chose d’impossible : qu’est-ce qui m’a pris ? Une seconde plus tard, je bascule dans le vide. Et là, c’est parti pour 50 secondes de béatitude. Un instant impossible à évoquer tant tout y est bizarre Je tombe à une telle vitesse que l »air devient quelque chose de palpable. Alors que le sol grandit à vue d’oeil, le parachute s’ouvre, et le sifflement du vent cède place à un silence étourdissant. C’est la fin d’une expérience extraordinaire. Mais cet instant va me poursuivre un moment ! Si vous aussi, vous voulez apprécier les délices du saut, je vous mets en lien le site où j’ai déniché ce baptême de chute libre à Lille !En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de saut en parachute.

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