octobre 15, 2018 · Non classé

Les activités logistiques regroupent un certain nombre d’opérations matérielles statiques et dynamiques qui participent au bon fonctionnement des systèmes productifs et de distribution, et cela notamment par une gestion des modifications spatio-temporelles des produits que ces systèmes mettent en circulation. En ce sens, les activités logistiques sont considérées comme des activités auxiliaires de celles ayant en charge les transformations physico-chimiques des produits. En fonction de la localisation de ces dernières, les activités logistiques se déploient à différentes échelles, et se caractérisent ainsi par un ancrage local plus ou moins important. Pour fonctionner, ces activités reposent cependant sur l’existence de différentes fixités qui s’inscrivent à long terme dans des espaces économiques, intéressant en ce sens les acteurs publics qui en ont en charge l’administration. Parmi les outils de régulation mobilisés par les acteurs publics, il est possible de citer l’aménagement de zones d’activité logistique dont la fonction est de proposer un cadre optimal d’implantation aux activités logistiques, tout en participant à la régulation des nuisances que ces dernières peuvent générer. En tant que résultat d’une politique publique locale, la ZAL est soumise à différents impératifs d’évaluation qui peuvent notamment porter sur leur insertion dans des dynamiques économiques des territoires. Ces éléments introduisent ainsi un écart qui sera au cœur de cette première partie : alors que la fonction des ZAL est d’accueillir des activités dont les espaces de dépendance sont plus ou moins élargis, celles-ci s’inscrivent néanmoins dans des espaces d’engagement au sein desquelles elles peuvent participer aux dynamiques économiques.

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