Râleurs et pessimistes

Depuis quelques jours, je me prends la tête sur une question toute bête : pour quelle raison le français est-il un tel râleur ? Nous possédons un système de santé formidable, nous sommes la cinquième puissance mondiale, et pourtant nous râlons en permanence. C’est vraiment inouï, comme situation. Dernièrement, j’ai participé à un incentive à Berlin pendant lequel j’ai traité cette question avec plusieurs participants. Et nous avons constaté que nous grognions quand même énormément, en réalité. Mais d’où nous vient cette grogne ? Mais pourquoi agissons-nous de la sorte, exactement ? Nous avons eu pour premier rélexe Google : certains pensent que cela nous viendrait de 1789, qui est évidemment la manifestation d’un mécontentement. Mais la réflexion me paraît un tantinet inconsistante, quand même : l’époque est lointaine. A mon sens, tout ça a avoir avec notre défaitisme. Des scientifiques ont démontré que nous sommes dans l’ensemble plus pessimistes que beaucoup de pays en voie de développement ! De fait, séminaire events pourquoi sommes-nous donc anormalement déprimés ? Il suffit de voir ce que disent nos politiques dans les médias : tous les candidats n’aiment rien tant que critiquer le « système ». Et ces dénigrements sont accueillis favorablement. Tandis que les bonnes nouvelles sont passées sous silence. Il y a une marge inexplicable entre notre situation réelle et la manière dont nous la ressentons : la France est une démocratie importante, et ne faisons que soupirer. Et le plus bizarre là-dedans, c’est que personne ne paraît pouvoir expliquer pourquoi nous raisonnons ainsi ! Les articles que j’ai trouvé sur internet bottent systématiquement en touche, et évoquent les bénéfices qu’il y a à râler. Toutefois, c’est à mes yeux une réponse à côté de la plaque, et oublie le côté obscur de la chose ! En définitive, c’est une question qui demeure à ce jour entière. Et histoire de faire mentir mon esprit français, je voudrais dire quelque chose de positif : j’ai été enchanté par cet incentive était génial. Il était excellemment mené. Voilà l’agence qui l’a mijoté.