Toute personne qui me connaît un tant soit peu le sait : je suis une vraie calamité en cuisine. Mais depuis peu, j’ai décidé de m’améliorer. La preuve : le week-end dernier, j’ai même suivi un cours de cuisine à Nice ! Et je m’y suis inscrit de moi-même, sans être pressé par madame mon épouse ou qui que ce soit ! Bon, cela dit, je faisais moins le malin en y allant. Je craignais même le pire, en fait, mais on m’a rapidement mis à l’aise une fois sur place : l’ambiance était carrément amicale entre participants. Je pensais que j’allais me retrouver avec de véritables cordons bleus durant le cours, mais au final, il y avait des participants de toute sorte. Si un ou deux touchaient visiblement leur bille, d’autres étaient plus à mon niveau. Cette différence d’expérience aurait pu poser problème, en principe, mais étrangement, ça a plutôt contribué à la richesse globale du cours : les habitués secondaient en effet les cancres tels que moi et leur décrivaient leurs trucs et astuces. Du coup, tout le monde y prenait plaisir. La démarche du chef a certainement aidé à construire cette solidarité au cours de l’atelier : il passait sans cesse de groupe en groupe, toujours avec un compliment à la bouche. Quelquefois j’avais un peu la sensation d’être un maternel qu’on congratule pour l’immonde sculpture qu’il a fabriqué pour sa papa à l’occasion de la fête des pères. Mais ça ne me gênait pas, en fait. C’est devenu si rare, les moments où l’on peut faire pour faire, sans craindre la note ou le jugement des autres. Tout ça fait que je n’ai pas vu le temps passer… Pour autant, je crois que je ne vais pas répéter à la maison les plats que j’ai mijotés lors de cet atelier : ils étaient assez compliqués à mitonner, surtout sans personne pour m’assister à chaque étape. Mais j’ai quand même chopé quelques techniques que j’utilise désormais au quotidien. Et ça, c’est déjà un miracle ! Bref, si vous êtes une quiche en cuisine et souhaitez changer cet état de fait, ça vaut vraiment le coup d’essayer. Voici le site par lequel je suis passé pour ce cours de cuisine à Nice, si vous voulez creuser la question !
Le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, et le directeur général de la police, Jean-Marc Falcone, célèbrent leur mémoire ce jeudi, à Neuilly-sur-Seine. Pas moins de 37 fonctionnaires ont perdu la vie en mission depuis 2007. À l’occasion de la commémoration des policiers morts pour la France, le ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, et le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, rendent ce jeudi un hommage solennel à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) tandis que des cérémonies ont lieu toute la journée dans chacune des préfectures de France. Cette année, ce devoir de mémoire se déroule dans un contexte lourd. En effet, la mort de Xavier Jugelé, capitaine de police assassiné le 20 avril dernier sur les Champs-Élysées lors d’un attentat revendiqué par Daech, a provoqué une nouvelle onde de choc dans une institution qui a déjà payé un très lourd tribut sur l’autel du terrorisme. Elle a fait replonger toute une profession dans la douleur provoquée par le meurtre barbare de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, couple de policiers tué à l’arme blanche le 13 juin 2016 à leur domicile de Magnanville (Yvelines). Ce décès rappelle aussi les attentats qui ont coûté, le 7 janvier 2015, la vie à Ahmed Merabet, un policier affecté au commissariat du XIe arrondissement de Paris et achevé au sol par les frères Kouachi, ainsi qu’à Franck Brinsolaro, ce brigadier chargé de la protection du dessinateur Charb et décédé lui aussi lors de l’attaque de Charlie Hebdo. Leur mort emblématique marque un tournant. «L’attentat de Charlie nous a fait basculer dans un terrorisme barbare et sanglant, confie au Figaro Philippe, commandant de police à Marseille, le frère de Frank Brinsolaro. Ce jour-là, les tueurs ont repoussé toutes les limites dans leur volonté de saper les valeurs de la République, sans aucune considération de ce qu’elle a de plus noble, à savoir notamment la solidarité et la liberté».