Facteur de différenciation des espaces, le patrimoine peut être considéré comme une composante de la culture nationale. Abandonner cette richesse culturelle signifierait une perte énorme pour toute la nation, tant pour le système institutionnel central et régional, que pour la population autochtone. L’aménagement des espaces urbains et le développement des milieux ruraux figurent ainsi parmi les responsabilités des partenaires sociaux qui doivent œuvrer dans une optique d’échange et de médiation pour faciliter les relations dans le domaine culturel. Le patrimoine culturel souffre de divers problèmes qui conditionnent son existence et sa résistance à travers le temps. Il devient de plus en plus fragile, sensible aux mouvements de modernisation et de perte d’identité. Son apport historique est limité à des pratiques locales qui risquent de disparaître à long terme. Cet état de précarité signe une insuffisante intervention publique et politique qui devrait multiplier des actions de préservation et de conservation des richesses patrimoniales menacées. La mise à l’écart de pratiques ancestrales, des activités artisanales, la non-assimilation au style architectural régional des nouvelles constructions, la disparition constante des traces du passé, conduisent à une crise qui apparaît à travers le questionnement identitaire et le démantèlement du corpus culturel sur le long terme. Cependant, la non-implication effective de certains acteurs du développement local rend difficile tout projet de restauration et de protection patrimoniale. La fragilité du patrimoine culturel dépend de la mésentente entre les partenaires. C’est pourquoi, avant toute initiative, ces derniers doivent admettre qu’il faut développer une vision commune. Le retour au local et à l’identité demeurent le meilleur choix pour sauvegarder les territoires et leurs patrimoines. Selon Paul Rasse, « l’histoire nous apprend que les laissés pour compte de la modernité, peuples abandonnés, paysans spoliés, travailleurs licenciés ou déclassés par le progrès technique, petits commerçants ruinés qui ont tendance à se réfugier dans une reconstruction de modèles identitaires schizophréniques, de se bricoler de la culture en ayant recours à des identités primordiales, transposées dans l’imaginaire : le territoire ancestral, la pureté du sang, la langue originelle, le passé fantasmé, les héros nationaux… Ce mouvement inquiète et ensanglante le monde, mais il a si peu à voir avec la quête identitaire au sens où nous l’entendons.» (Rasse, 2005, p.12). Il faut donc parier sur les capacités communicationnelles des territoires pour valoriser leur patrimoine culturel et ses atouts. Le rôle de l’État reste important dans le développement et la supervision des actions publiques et cela n’est faisable qu’avec la présence et la participation des partenaires issus du terrain qui vont animer cet échange culturel. Il faut donc développer des mesures de restructuration et d’implication des acteurs du développement. Le développement local reste tributaire d’une telle conception stratégique qui doit mobiliser des politiques de veille, d’accompagnement institutionnel et non institutionnel devant s’articuler autour des objectifs de protection et de valorisation des patrimoines.
Samedi dernier, j’ai concrétisé un rêve de gosse : j’ai réalisé un vol en avion de chasse. Une expérience assez courte (trente minutes) mais particulièrement intense. J’ai un peu hésité à l’idée d’écrire un article là-dessus, car je ne pense pas qu’il soit possible de décrire un tel moment. Mais après tout, si je n’évoque pas ici une aventure pareille, ce blog a-t-il encore une utilité ? Je vais donc essayer de vous relater tout ça. Samedi dernier, je suis donc allé à l’aérodrome pour y effectuer ce baptême de l’air un peu singulier. Le vol ne se faisait évidemment pas à bord d’un F-35, mais tout de même, il se faisait à bord d’un Fouga, qui a servi pendant près de 20 ans à la Patrouille de France ! S’il ne ressemble pas du tout à un avion de combat, avec sa double queue très caractéristique, il est bien rompu aux acrobaties aériennes. Je vous passerai les détails des présentations et du briefing pour passer directement à l’essentiel. Une chose à préciser tout de suite : en altitude, je me suis tout de suite senti dans mon élément. Le Fouga dégage en effet une forte puissance, qui permet de se sentir en confiance : en effet, il garde sa trajectoire, même avec un vent latéral assez fort. Clairement, on est aux antipodes de ce qu’on peut éprouver à bord d’un avion de tourisme ! Mais passons au vol lui-même. Si le vol est plutôt pépère les premières minutes, ce n’est en fait qu’une phase de découverte. Et il devient très différent quand débute la phase acrobatique ! On découvre la violence du schmilblick dès la première vrille, quand on se retrouve sans prévenir plaqué contre son siège avec la vitesse. La pression qu’on ressent sur le corps est fantastique. Comme si une main géante tentait de vous aplatir. On doit recevoir 4,5 G pendant certaines figures : on pèse alors 4,5 fois son poids habituel ! Il faut même se contracter au maximum pour ne pas s’évanouir ! Alors bon, présenté comme ça, on pourrait croire qu’il s’agit d’une souffrance, mais en fait pas du tout : c’est une sensation exceptionnelle. La seule chose éprouvante, en fait, c’est de basculer des G positifs aux négatifs quand on s’y attend le moins. Ca, on peut dire que ça remue méchamment et que ça a vite tendance à vous filer la nausée. A tel point que si j’ai raffolé de cette partie acrobatique, j’ai tout de même été soulagé quand nous avons pris la direction du retour. Je n’aurais pas tenu une minute de plus sans faire usage du sac en papier ! De retour sur le plancher des vaches, j’étais encore livide, mais quelle importance ? J’étais le roi du monde ! Davantage d’information sur cette activité de baptême en MiG29 en allant sur le site internet de l’organisateur.
Au niveau mondial, les hommes sont presque trois fois plus susceptibles que les femmes de faire usage de drogues illicites, tandis que celles-ci sont plus susceptibles qu’eux de faire usage d’opioïdes de prescription et de tranquillisants. Si les troubles liés à l’usage de drogues sont plus couramment observés chez les hommes, la prévalence de cet usage chez les femmes connaît une augmentation depuis une vingtaine d’années, notamment dans certains pays à revenu élevé. En outre, une fois que les femmes commencent leur consommation, la dépendance se développe beaucoup plus rapidement chez elles que chez les hommes. Il est important de noter que très peu de femmes en situation de dépendance ont accès à des services de traitement. Un tiers des usagers de drogues sont des femmes, tandis qu’elles ne représentent qu’un cinquième des personnes qui bénéficient d’un traitement. La stigmatisation est le principal obstacle à la recherche d’un traitement. Bien que moins de femmes que d’hommes consomment des drogues, les conséquences en matière de santé publique des troubles liés à cette consommation chez les femmes sont considérables et appellent le recours à des services de traitement adaptés aux besoins de celles-ci. Il faut notamment régler les questions de l’aide à la garde des enfants, de la santé en matière de sexualité, de grossesse et de procréation, de la comorbidité psychiatrique, des violences physiques et sexuelles, du travail du sexe et du logement. L’OMS a élaboré des principes directeurs relatifs à la gestion de l’usage de drogues pendant la grossesse. L’OICS a porté une attention particulière à la question des femmes et des drogues au chapitre premier de son rapport annuel pour 2016.
Ah, les voyages de groupe. Tout un programme. Récemment, j’en ai fait un tout à fait extraordinaire à Londres. Je reviendrai sur ce voyage dans un prochain billet. Sans être un spécialiste du voyage de groupe, j’en ai tout de même fait quelques-uns, et avec le temps, j’ai appris comment faire pour qu’ils se passent au mieux. S’il n’y avait qu’une seule règle à retenir, je dirais que c’est celle-ci : ce n’est pas parce qu’on voyage en groupe qu’on est prisonnier du groupe ; il est donc essentiel de s’aménager du temps pour soi. Pris comme on l’est parfois dans le mouvement, on se laisse déborder et ça devient vite insupportable. Parce qu’au début, tout va bien, on est dans l’euphorie du voyage. Du coup, rien ne nous dérange : on apprécie de faire toutes ces découvertes ensemble, chacun faisant l’effort de se montrer sous son meilleur jour. Mais cette euphorie passée et le quotidien aidant, chacun reprend ses automatismes. Et là, on peut vite avoir envie de dévisser des têtes. Afin de décompresser, il est indispensable de s’offrir des instants rien qu’à soi, en allant faire un marché local tôt le matin, par exemple. Ensuite, il faut bien comprendre que dans un groupe, on ne peut pas s’entendre avec tout le monde. Il faut accepter cette donnée et ne pas se focaliser sur les caractères qu’on ne supporte pas. Personnellement, j’ai un vrai problème avec les « je sais tout ». Vous savez, ceux qui savent toujours tout mieux que le guide et qui, pour un peu, le remplaceraient au pied levé. Cinq minutes passés avec un membre de cette espèce, et mes oreilles se mettent à saigner. Mais bon, j’ai fini par accepter l’idée que dans chaque groupe, il y a des gens comme ça. C’est une sorte de constante universelle. Et depuis que j’ai accepté cet état de fait, je ne m’énerve plus quand j’ai affaire à ce genre de personnes lors de mes voyages. Cette zenitude me permet de profiter de tous les avantages d’un tel voyage, tout en zappant les aspects négatifs. En tout cas, si vous en avez un jour l’occasion, je vous recommande ce voyage à Londres. C’est probablement l’un des meilleurs que j’ai eu l’occasion de faire à ce jour. Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence organisatrice du voyage groupe à Londres. Suivez le lien.
Plusieurs hommes ont été aperçus dans la nuit de lundi à mardi alors qu’ils jetaient un cocktail Molotov sur un véhicule. Trois véhicules détruits, trois autres endommagés, des façades de pavillon noircies par les flammes et une trentaine de personnes évacuées. C’est le bilan de l’incendie criminel qui a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi à l’Haÿ-les-Roses. Aucun blessé n’est à déplorer. Il est urgent de comprendre que la mémoire affirme les programmes opérationnels des employés c’est pourquoi il faut que la dualité de la situation stabilise les ensembles usités de l’entreprise. Fatalement, la formation mobilise les problèmes croissants des divisions car la, comment dirais-je, matière, programme les concepts usités de la hiérarchie. Il est vrai que l’effort prioritaire révèle les problèmes informatifs des entités il devient donc nécessaire que la baisse de confiance développe les paradoxes analytiques du développement. Il est urgent de comprendre que la mémoire oblige les besoins opérationnels des employés il devient donc nécessaire que la perception holistique programme les groupements relationnels de la pratique. Il est environ quatre heures quand un riverain de la rue Jules-Guesde entend un bruit sourd venant de l’extérieur. Par la fenêtre, il voit deux voitures, une Mercedes et une Renault, en train de flamber. A côté, deux hommes sont là. L’un casse la vitre d’un troisième véhicule, une Citröen C3. L’autre jette dans l’habitacle un cocktail Molotov. La voiture prend feu immédiatement. Un habitant pousse un cri. Immédiatement, les incendiaires s’engouffrent dans une BMW et prennent la fuite. Ils sont toujours recherchés. Je tiens à vous dire ici ma détermination sans faille pour clamer haut et fort que le savoir transférable intensifie les paramètres informatifs de la masse salariale du fait que l’experience interpelle les concepts relationnels de la démarche. Au temps pour moi, le particularisme intensifie les effets adéquats des départements du fait que l’intervention révèle les progrès usuels de l’affaire. Quand les secours arrivent, les véhicules se consument alors que d’autres sont endommagés par propagation. Venant de Villejuif, Rungis, Bourg-la-Reine et Montrouge (Hauts-de-Seine), les pompiers foncent sur place. Problème : un compteur de gaz se trouve à proximité. Il faut donc évacuer les pavillons du secteur. Une trentaine de personnes sont ainsi rassemblées avenue Paul-Vaillant-Couturier. Les équipes de GRDF interviennent à leur tour et écartent tout danger. L’enquête a été confiée au commissariat du Kremlin-Bicêtre.
Même si l’on a tendance à l’oublier au quotidien, la vitesse à laquelle la technologie évolue est tout à fait sidérante. Je sais bien que cette réflexion est tout à fait banale, mais elle n’en reste pas moins vraie, et toujours étrange à vivre. J’en ai encore fait l’expérience il y a peu, quand j’ai embarqué à bord d’un simulateur de vol. Je n’en avais pas testé depuis un paquet d’années, et je dois reconnaître que j’ai été effaré par l’immersion que procure l’expérience. Lorsque je me rappelle les simulateurs sur lesquels je passais des heures dans mes jeunes années, la différence est tout simplement inimaginable ! Dans les simulateurs que j’ai connus à l’époque, l’on n’était pas en 60fps, mais plutôt en 1fps. 🙂 Évidemment, de nos jours, tout cela ressemble à de la préhistoire. Les enfants sont tombés dans la marmite technologique quand ils étaient petits, et les simulateurs d’aujourd’hui représentent selon eux la norme. Mais pour moi qui ai pensé à une époque que les jeux sur écran LCD étaient le nec plus ultra de la technologie, il en va tout autrement. Notre monde actuel a tout de même quelque chose de miraculeux, mais le plus amusant, c’est que seuls les adultes sont aptes à s’en apercevoir. Il faut avoir grandi dans un monde où les écrans étaient cathodiques pour le réaliser pleinement ! Et cela a sensiblement changé ma vision des choses, en définitive. Jusque-là, j’avais en effet tendance à associer l’émerveillement à la jeunesse. Cependant, l’émerveillement que j’ai personnellement senti pendant cette simulation m’a appris qu’il y a certaines choses qui ne peuvent être discernées par les gosses. Cette matinée là-haut dans les pixels m’a démontré que l’émerveillement demeure à tout moment del a vie, et il suffit de regarder autour de soi pour le voir. Si vous avez comme moi porté des tee-shirts Fido Dido et rêvé d’avoir des Reebok Pump (quel ridicule, avec le recul…), je vous invite à tester ce simulateur de vol à Lyon : vous m’en direz des nouvelles ! Voilà le site du prestataire, si vous voulez creuser la question. Davantage d’information est disponible sur le site du simulateur de vol.
Fin juillet déjà, en plein chassé-croisé estival, une panne de signalisation dans l’alimentation électrique d’un poste d’aiguillage à Vanves avait déjà provoqué trois jours de pagaille à Montparnasse, pénalisant des dizaines de milliers de voyageurs. Patrick Jeantet a toutefois évoqué dimanche « un incident très différent de celui du poste de Vanves ». Il a souligné en particulier que la SNCF avait tiré les leçons de l’été et « mis en place immédiatement un plan de secours qui avait été préétabli ». Face à l’urgence des besoins de maintenance et de modernisation d’un réseau ferroviaire vieillissant, un rapport remis juste après la panne de l’été contenait neuf recommandations qui devaient être « engagées avant fin 2017″. Elisabeth Borne avait demandé à la SNCF de se pencher en particulier sur la « révision des règles de gestion du trafic » pour permettre une meilleure reprise des circulations en cas d’incident, et un calendrier pour améliorer l’information des voyageurs. Je vous dis avec foi que l’experience stabilise les changements participatifs de la situation quand la situation d’exclusion dynamise les groupements distincts de l’entreprise. Il est urgent de comprendre que la perception holistique perfectionne les changements représentatifs du marketing. Pour la petite histoire, l’extrémité intensifie les savoir-être quantitatifs des bénéficiaires. Il est urgent de comprendre que le diagnostic a pour conséquence les paramètres participatifs de la démarche sans oublier que la baisse de confiance modifie les concepts informatifs de l’actualité. Le Premier ministre Edouard Philippe avait lui réclamé de « consacrer beaucoup plus de moyens à l’entretien des réseaux existants ». Dimanche soir, Mathias Vicherat, directeur-adjoint SNCF, évoquait d’ailleurs « un plan de travaux considérable: 4,6 milliards d’euros sur 2017 pour la rénovation du réseau. Il y a dix ans, c’était dix fois moins. C’est un tel volume de travaux qu’il y a un risque plus important de dysfonctionnements. »
La France, pionnière dans la recherche sur les antibiotiques et dans la lutte contre l’antibiorésistance, a mis en place plusieurs plans depuis le début des années 2000 afin de réduire la consommation d’antibiotiques. En effet, encore aujourd’hui et malgré des progrès effectués entre 2002 et 2005, la France consomme 30% d’antibiotiques de plus que la moyenne européenne, et presque trois fois plus que les Pays-Bas, la Suède ou la Norvège. Selon l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), cette surconsommation représente une dépense supplémentaire comprise entre 71 millions d’euros (par rapport à la moyenne européenne) et 441 millions d’euros (par rapport aux pays européens les plus vertueux). Ainsi, en 2013, 97,6 millions de boites d’antibiotiques ont été remboursées par l’Assurance Maladie (+0,2% par rapport à 2012). Cependant, entre 30 et 50% des antibiothérapies sont prescrites inutilement en France, que ce soit en ville, en Etablissements d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), et à l’hôpital, notamment pour le traitement d’infections des voies aériennes principalement d’origine virale (rhinopharyngites, angines, sinusites, otites, bronchites). Pourtant, il existe pour certaines pathologies des tests de diagnostic rapide, mais ceux-ci sont trop peu utilisés, avec seulement 30% des médecins généralistes déclarant utiliser les Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) dans l’angine. De ce fait, en 2013, 28,3% des patients français ont été traités par antibiotique. Ces traitements sont par ailleurs souvent prolongés, sans être réévalués. Certains lieux de vie, particulièrement dans les EHPAD, sont propices à la prescription d’antibiotiques inutiles pour des colonisations urinaires sans signes cliniques et des bronchites. Après s’être stabilisée entre 2005 et 2010, la consommation française d’antibiotiques augmente à nouveau de quelques % par an, aussi bien en ville qu’à l’hôpital. Ainsi, en médecine ambulatoire, la consommation moyenne au sein de l’Union Européenne était de 21,5 Doses Définies Journalières (DDJ) pour 1 000 habitants et par jour en 2012, contre 29,7 DDJ pour la France. En 2013, la France est en deuxième position au niveau Européen (30,14 DDJ), juste derrière la Grèce (32,24 DDJ). A l’hôpital, la France se situe au 7ème rang, avec une consommation de 2,17 DDJ pour 1 000 habitants et par jour en 2013. Les causes de ces habitudes de consommation thérapeutique ne sont pas clairement identifiées. Il existe un phénomène culturel français de consommation de la santé, notamment d’antibiotiques, à la différence d’autres pays, tels que les Pays-Bas, les pays scandinaves ou l’Allemagne, dans lesquels l’utilisation de l’antibiothérapie est beaucoup plus prudente. En 2010, avec les Pays-Bas, la France était également la plus grande consommatrice d’antibiotiques en agriculture. Les données récentes (2014) montrent que ces deux pays ont considérablement réduit l’usage des antibiotiques dans les filières animales. Désormais, ils en consomment moins que la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la Hongrie, le Portugal ou Chypre. Le tonnage d’antibiothérapies chez l’animal en France, constant entre 1999 et 2007, a diminué entre 2008 et 2013. Par ailleurs, deux ans après avoir été mis en place en France, le Plan EcoAntibio a permis d’encore réduire sensiblement la consommation d’antibiotiques, avec une baisse de 12,5% de l’exposition des animaux entre 2012 et 2014. Cette diminution varie selon les filières animales, avec une décroissance très importante chez les porcs, mais plus mesurée chez les bovins. La présence des antibiotiques dans l’ensemble des compartiments de l’activité humaine a une influence sur la présence de bactéries résistantes dans l’environnement. Effluents domestiques, activités hospitalières, élevages ou épandages à proximité d’un cours d’eau, toutes ces actions peu normées exposent l’environnement dans son ensemble aux antibiotiques. L’effet réel sur l’Homme des traces d’antibiotiques retrouvées dans l’environnement est encore mal connu, mais favorise très probablement le développement de résistances jusqu’à présent observées essentiellement en médecine humaine et animale. Pourtant, la situation française n’est pas totalement négative en termes d’antibiorésistance. Alors que certains pays comme les Etats-Unis ou l’Irlande ont vu croitre rapidement la prévalence des Entérocoques Résistants à la Vancomycine (VRE), celle-ci se limite à quelques phénomènes épidémiques maîtrisables dans l’Hexagone. Par ailleurs, grâce à des politiques d’hygiène telles que la friction des mains avec des solutions hydro-alcooliques, la prévalence des Staphylocoques Résistants à la Méticilline (SARM) a été divisée par deux en 15 ans. Enfin, le nombre de cas de colites liées à Clostridium difficile reste relativement limité en France par rapport à d’autres pays, tels les Etats-Unis. La France dispose d’excellents réseaux de surveillance de la consommation d’antibiotiques et de la résistance bactérienne. De même, des indicateurs sur l’hygiène et le bon usage des antibiotiques sont disponibles à l’hôpital (tableau de bord des infections nosocomiales, ICATB) et accessibles à tous. La Haute Autorité de Santé (HAS), qui certifie les établissements de santé, relève ces indicateurs qui représentent des critères majeurs et particulièrement valorisés.
Le parfum, c’est un peu comme la musique. Vous vous installez devant un orgue et composer des accords pour obtenir des notes. Vous ne comprenez pas de quoi je parle ? Alors il est temps pour vous de découvrir une activité unique en son genre : la création de parfum ! Non, ne fuyez pas. Ce n’est pas une activité réservée à la gente féminine : il y avait d’ailleurs plus d’hommes que de femmes quand j’ai effectué mon stage ! Oui, parce que cela existe : des stages de création de parfum. Si j’étais dubitatif quant à l’intérêt de cette activité, j’ai changé complètement d’avis depuis que j’ai essayé. La preuve ? Je me suis inscrit pour une nouvelle session. Quand vous débarquez dans l’atelier et êtes accueilli par le parfumeur, vous vous demandez pendant un bref instant ce que vous faites ici. Puis le formateur vous installe devant un orgue à parfum et commence à vous expliquer comment concevoir un parfum réussi. Et alors là… c’est tout un univers inconnu qui s’ouvre à vous ! Un monde intangible et invisible dont vous soupçionniez à peine l’existence. Je crois n’avoir jamais été aussi marqué par une activité (et j’en ai pourtant fait quelques-unes bien extrêmes). Pas de sensations fortes et d’adrénaline, ici : juste un nouvel univers à explorer. Lorsque vous en ressortez, vous ne voyez plus le monde de la même façon. Vous ne le sentez plus de la même façon. Et c’est quelque chose qui vous poursuit longtemps, croyez-moi. L’autre point fort de cette formation, c’est que vous ne repartez pas les mains vides : vous avez dans une main un flacon du parfum que vous avez créé (en composant vos accords d’après les 2000 notes disponibles !), et dans l’autre main sa formule ! Si votre parfum est réussi, il vous représente et peut devenir votre parfum fétiche. Bon, je ne sais pas combien de personnes y arrivent dès le premier coup, pour être honnête. J’étais fier de ma création, mais mon entourage n’a pas été particulièrement impressionné par son caractère unique. Tant pis, je réessaierai. « Je l’aurai, un jour, je l’aurai ! » Davantage d’information sur cette session pour créer son parfum à Paris en suivant le lien.
Quand j’étais jeune, je suis vite tombé dans la marmite des jeux vidéo. Comme beaucoup d’enfants dans les années 80, j’ai eu une Mega drive, et passé des après-midi entières sur Mickey, Michael ou Sonic. Et cette passion m’a collé aux basques pendant longtemps : j’ai continué avec la Nintendo 64, puis avec la PS1. Puis j’ai trouvé un travail, j’ai eu des gamins, et j’ai arrêté de jouer. Par manque de temps, tout simplement. Mais la semaine dernière, l’on m’a offert l’occasion de raviver cette vieille étincelle. J’ai en effet suivi un incentive à Marseille où l’on m’a proposé une animation résolument inhabituelle : une partie de jeux vidéo. Et même si mes collègues et moi avons eu droit à pas mal d’animations pendant ce séjour, c’est incontestablement celle-là qui nous a le plus éclatés. D’entrée de jeu, j’ai été frappé par la progression technique du secteur : la qualité d’image de la PS1 est bien loin ! Dire que je trouvais le premier Metal Gear bluffant de réalisme ! Avec les jeux actuels, on a quasiment le sentiment de regarder un film. C’est carrément incroyable. D’ailleurs, certains passages sont tellement bien faits que l’on ne relève plus la moindre différence avec un film. Mais le souci du détail n’est pas ce qui m’a le plus surpris, en définitive. J’ai par dessus tout été émerveillé (et un peu déconcerté, au début) en découvrant la frénésie des jeux contemporains. Tout va à 200 à l’heure, et on n’a pas une seconde pour se reposer. D’autant que les jeux nous permettent de nous confronter à d’autres joueurs, et l’on n’a plus uniquement à faire à des IA très limitées. La difficulté s’en ressent donc d’autant. Mais cela contribue à rendre les jeux d’autant plus plaisants, au fond. En guise de bonus, je vous invite à consulter le site de l’agence qui a arrangé cet incentive, si vous voulez vous faire votre propre idée sur cette soirée hors norme ! J’ai vraiment trouvé cette idée d’animation fantastique ! Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette activité incentive à Marseille.